Killer

Le jeu dont vous êtes... la victime !

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Organisation d’un killer de campagne

Pascale m’a écrit

Salut Fred !

Et merci pour ton site qui donne envie de jouer même si on est grand !

Voilà, j’organise un week-end à la campagne, dans un corps de ferme avec que des champs autour...Donc un endroit clos avec beaucoup de terrain.Toutes les personnes invitées ne se connaissent pas et j’ai eu l’idée du Killer killer Jeu de rôle grandeur-​​nature qui consiste pour les joueurs à s’entre-tuer « pour de faux » avec des armes fac­tices, géné­ra­lement jusqu’à ce qu’il n’en reste qu’un qui est déclaré gagnant. (vieux souvenirs de camps de vacances...Je devais avoir 12 ans !!!).

Nous serons une vingtaine...Et j’avais pensé au killer killer Jeu de rôle grandeur-​​nature qui consiste pour les joueurs à s’entre-tuer « pour de faux » avec des armes fac­tices, géné­ra­lement jusqu’à ce qu’il n’en reste qu’un qui est déclaré gagnant. simple ou action (pensant que ça pouvait être sympa et utile de faire balayer X (arme du crime : le balai) et faire faire la vaisselle à Y (arme du crime combiné :les gants et le produit vaisselle) pour les tuer !)

Sérieusement penses-tu cela faisable ? C’est vraiment pour qu’ils apprennent à se connaitre...Je pensais à la présence obligatoire d’un témoin complice...pouvant être des personnes déjà morte mais qui peuvent aussi être des traitres...Je pensais à des armes comme un appareil photo, le balai (que j’ai déjà cité), les gants de vaisselle, ....Mais aussi des actions...et pourquoi pas un lieu précis (pour qu’ils découvre le site aussi) et c’est là que j’ai besoin de toi...Est-ce possible de faire tirer au sort un nom, une arme et une action, un lieu ? Cela m’a l’air un peu complexe...Il faut obligatoirement associer l’action et l’arme non ? Et le lieu tirer au sort ne risque pas de compliquer le jeu et de le rendre impraticable ?

C’est un peu confus pour moi...Je n’arrive pas à me faire une idée précise de ce qui pourrait ou non fonctionner...

Du Killer killer Jeu de rôle grandeur-​​nature qui consiste pour les joueurs à s’entre-tuer « pour de faux » avec des armes fac­tices, géné­ra­lement jusqu’à ce qu’il n’en reste qu’un qui est déclaré gagnant. de mon enfance, Je me souviens (eh oui moi aussi j’aime le Québec !!) que je m’étais fait tuer par mon directeur de camps qui devait devant témoin faire en sorte que je lui propose et donne un bonbon et qu’il le mange devant moi pour me tuer...C’était trop facile pour lui !!! Il avais eu juste besoin de son autorité de directeur, faire comme si je l’avais mis en colère et qu’il me dise : Montre moi ta chambre ! Si elle n’est pas rangée ; attention ! Donc juste pour dire que c’est tout à fait possible de jouer à ce jeu avec des enfants ...Il faut juste adapter les missions/actions...

Je te remercie de ton éventuelle réponse...

Pascale

PS : j’ai déjà plein d’idée de meurtre mais tes idées d’armes, d’action...seront les bienvenues si ça t’inspire !!!

Salut

Eh bien, une chose est claire : le site Killer killer Jeu de rôle grandeur-​​nature qui consiste pour les joueurs à s’entre-tuer « pour de faux » avec des armes fac­tices, géné­ra­lement jusqu’à ce qu’il n’en reste qu’un qui est déclaré gagnant. , tu l’as lu de fond en comble. :-)

Ça me fait toujours plaisir.

Dans un endroit clos, l’idée d’associer un lieu obligatoire au meurtre est excellente... Sauf si la parano est telle que les gens restent plantés au milieu de la cour de la ferme ! Après tout, un meurtre, un lieu, une arme, c’est le principe du Cluedo. Si tu as peur qu’un joueur soit coincé avec un seul endroit, tu peux donner avec chaque meurtre deux lieux possibles, ou donner des codes à des lieux multiples (exemple : « tu dois tuer ta victime dans un lieu jaune. Les lieux jaunes sont : la cuisine, l’étable, le champ du marronnier, la douche du premier étage »).

Il ne faut pas oublier un autre principe de base du Killer killer Jeu de rôle grandeur-​​nature qui consiste pour les joueurs à s’entre-tuer « pour de faux » avec des armes fac­tices, géné­ra­lement jusqu’à ce qu’il n’en reste qu’un qui est déclaré gagnant.  : forcer les joueurs à se rencontrer. Dans un lieu clos il faut aussi leur fournir l’occasion de s’isoler avec leur victime, ce qui semble contradictoire avec la proposition précédente.

Dans ton cas, il y a de la matière : imaginons que les joueurs commencent « tous nus », c’est-à-dire sans arme. Ils tirent une arme au sort, mais elle se trouve dans un endroit où ils doivent se rendre pour la trouver. Et ils doivent accomplir leur forfait dans un autre lieu. Cela pourrait donner de belles scènes d’hypocrisie :

- viens avec moi chercher mon arme dans la grange, j’ai peur de tomber dans une embuscade.

- mais qui me dit que tu n’as pas déjà ton arme, et que la grange n’est pas l’endroit où tu dois me flinguer ?

Tu peux creuser dans cette direction.

Et puis, toujours autour de l’idée de lieu, tu as la chance de disposer d’un site privé relativement vaste, ce n’est pas si fréquent. Tu peux faire surgir un événement bizarre sans provoquer la panique, puisqu’il n’y aura pas de non-joueur. C’est formidable.

Tes joueurs doivent en explorer tous les recoins. Il faut créer des points de passage obligés. C’est ce que j’appellerai « la pointeuse ». Dans un killer killer Jeu de rôle grandeur-​​nature qui consiste pour les joueurs à s’entre-tuer « pour de faux » avec des armes fac­tices, géné­ra­lement jusqu’à ce qu’il n’en reste qu’un qui est déclaré gagnant. en entreprise, l’ascenseur est un lieu béni, par exemple. Impossible de ne pas l’emprunter avec le collègue qui te tient gentiment la porte, au risque de passer pour un(e) affreux(se) goujat(e). L’escalier ? C’est pire ! Personne ne le prend, on y est affreusement isolé, vulnérable. Et tout à coup, on entend des pas monter derrière soi. L’horreur ! Pourtant il faut bien aller bosser...

Une idée simple que tu peux piquer à la série Lost : dans Lost, les naufragés trouvent un bunker dans lequel un ordinateur fait entendre une alarme toutes les 108 minutes, et ils doivent entrer un code pour stopper le processus... dont ils ignorent ce qu’il déclenche ! Un beau McGuffin McGuffin Le McGuffin, c’est, dans une his­toire à sus­pense, la chose que tout le monde cherche. Peu importe ce que c’est ! , soit dit en passant. Pourquoi ils appuient sur ce maudit bouton, on ne sait pas, mais quel ressort dramatique ! Surtout quand ils commencent à se demander si le processus n’est pas un leurre, et ce qu’il se passerait si une fois ils n’entraient pas le code, pour voir. Diabolique.

Imaginons que les joueurs aient à faire sonner une petite clochette toutes les deux heures pour empêcher une terrible malédiction de s’abattre sur la ferme (exemple : si la cloche ne sonne pas le repas du soir est une soupe aux poireaux pas salée). Au début ils iront sonner en groupe pour éviter de se faire descendre, mais quand il ne restera que trois joueurs, aller sonner la cloche deviendra un vrai acte d’héroïsme.

Imaginons encore une boîte aux lettres où l’on peut laisser des messages aux autres (les messages sont distribués aux repas, devant tout le monde, j’ai fait ça dans une colo, ça plaisait beaucoup aux enfants d’avoir une vraie « poste » et de voir la tête de celui qui lisait sa missive devant son assiette), messages signés ou non. Aller déposer un message est une entreprise suicidaire, évidemment. :-)

Et puis le soir un courrier arrive que personne n’a posté. Niark.

Imaginons qu’un malade ait eu l’idée saugrenue de mettre les provisions de bouche dans la magnifique cave voûtée du corps de ferme, un lieu magique, mais sombre, et isolé. Pour avoir la moindre bouteille d’eau, le moindre paquet de nouilles, la moindre brique de lait, un filtre à café, il faut descendre au risque de... se faire descendre !

La question du lieu fournit déjà des idées à foison. Tu peux inventer quelque chose pour chaque pièce. Un tableau mystérieux qui est retourné face contre le mur dans une pièce où l’on a, a priori, rien à faire. Voire que le proprio a explicitement interdite. Qui va oser entrer pour le remettre à l’endroit et voir ce qu’il représente ?

Ensuite il te faut choisir (j’ai l’impression que tu hésites) entre le bon vieux killer killer Jeu de rôle grandeur-​​nature qui consiste pour les joueurs à s’entre-tuer « pour de faux » avec des armes fac­tices, géné­ra­lement jusqu’à ce qu’il n’en reste qu’un qui est déclaré gagnant. ou le killer killer Jeu de rôle grandeur-​​nature qui consiste pour les joueurs à s’entre-tuer « pour de faux » avec des armes fac­tices, géné­ra­lement jusqu’à ce qu’il n’en reste qu’un qui est déclaré gagnant. par actions. Il te faudra trancher en fonction de la connaissance que tu as de tes joueurs. Pour ma part, le plan « gants et produit vaisselle » me semble assez peu rock’n’roll (une idée de fille, ça :-D ), comme tu l’as vu dans mes exemples, j’irais plutôt du côté du manoir hanté, mais les goûts et les couleurs...

Voilà j’espère que ces quelques lignes auront fait germer des idées dans ton esprit. Je ne suis pas un pro du killer killer Jeu de rôle grandeur-​​nature qui consiste pour les joueurs à s’entre-tuer « pour de faux » avec des armes fac­tices, géné­ra­lement jusqu’à ce qu’il n’en reste qu’un qui est déclaré gagnant. par actions, c’est Pierre qui aurait pu t’aider mais je ne sais pas s’il est encore dans le coin. Je ne doute pas que tu sauras être créative, tu m’as l’air bien partie.

Il me reste à te poser les questions rituelles :

Es-tu d’accord pour que je mette ton mail et ma réponse en ligne (sans ton adresse mail, évidemment) afin que d’autres puissent s’y référer ? Es-tu d’accord pour nous faire un petit compte-rendu de ton killer killer Jeu de rôle grandeur-​​nature qui consiste pour les joueurs à s’entre-tuer « pour de faux » avec des armes fac­tices, géné­ra­lement jusqu’à ce qu’il n’en reste qu’un qui est déclaré gagnant. quand tu l’auras fait jouer ?

N’hésite pas à me solliciter encore si je n’ai pas été assez clair ou si tu galères.

  • Bon jeu ! Et puisque pour une fois j’ai à faire à une fille, eh bien, je t’embrasse (si tu veux bien).