Je viens de parcourir un article de 20Minutes qui me fait réagir, parce que les mêmes questions étaient posées au sujet du jeu de rôle jeu de rôle Jeu qui consiste à interpréter le rôle d’un protagoniste (généralement un héros) dans une histoire. quand j’étais « dans le hobby », comme on dit (comme dirait Peter Jackson, ah ah).
En gros : est-ce que les jeux vidéo violents où l’on s’entraîne à tuer (Call of Duty, Dishonored, Assassins Creed, Grand Theft Auto, Manhunt, et d’autres) transforment les ados en monstres assoiffés de sang ?
Les jeux de rôle « papier » ont suscité les mêmes interrogations à une certaine époque, alors que ce sont des jeux où on ne joue pas les uns contre les autres mais en collaboration vers un but commun. Les Dongeons & Dragons, les Call Of Cthulhu, les Vampire ont été montrés du doigt alors qu’ils faisaient du team building mine de rien.
Et on vous sort tous les dingues de la planète pour soutenir la thèse : la tuerie de Columbine, Anders Breivik le Norvégien, Andy qui dézingue sa famille en Corse, j’en passe.
Si on va par là, le killer killer Jeu de rôle grandeur-nature qui consiste pour les joueurs à s’entre-tuer « pour de faux » avec des armes factices, généralement jusqu’à ce qu’il n’en reste qu’un qui est déclaré gagnant. est en plein dans la cible des gens qui crient haro (Halo, ah ah) sur le jeu, les psys de pacotille. Pensez-vous ! Un jeu où l’on doit rester le seul survivant ! Il faudrait l’interdire, c’est évident.
Mais bon sang, qu’est-ce que vous faites du second degré ? De la bonne décharge d’adrénaline qui dope l’esprit, le corps, le cœur ?
Interdisez aussi les manèges à sensation, interdisez le parachutisme et la plongée sous-marine, la spéculation boursière, Koh Lanta, The Walking Dead, le Vendée Globe. Bref, tout ce qui fait qu’on se sent vibrer, quoi...
Ça va devenir vite emmerdant. Moi, franchement, je préfère que mon ado flingue du monde pour de faux plutôt que d’aller cogner les petites vieilles pour de vrai.
Est-ce que l’un va l’amener à faire l’autre ? Ben voyons...
Mais alors pourquoi y a-t-il tant de dingues parmi les adeptes du jeu vidéo, du jeu de rôle jeu de rôle Jeu qui consiste à interpréter le rôle d’un protagoniste (généralement un héros) dans une histoire. , du killer killer Jeu de rôle grandeur-nature qui consiste pour les joueurs à s’entre-tuer « pour de faux » avec des armes factices, généralement jusqu’à ce qu’il n’en reste qu’un qui est déclaré gagnant. (rayez la mention inutile) ? Parce que c’est prouvé, hein, on ne généralise pas du tout du tout, jamais.
J’ai deux réponses à ça :
Il y a plein de monde qui joue au jeu vidéo, au JdR, à Killer
killer
Jeu de rôle grandeur-nature qui consiste pour les joueurs à s’entre-tuer « pour de faux » avec des armes factices, généralement jusqu’à ce qu’il n’en reste qu’un qui est déclaré gagnant.
. Alors, dans le lot, forcément, il y a le même pourcentage de fous furieux que dans le reste de la population. Combien y a-t-il d’amateurs de pîzzas parmi les tueurs sanguinaires ? Combien jouent de la guitare ?
Est-ce que les jeux transforment d’innocents ados en assassins, ou est-ce que les futurs meurtriers se tournent naturellement vers les jeux violents ? Un futur serial-killer
killer
Jeu de rôle grandeur-nature qui consiste pour les joueurs à s’entre-tuer « pour de faux » avec des armes factices, généralement jusqu’à ce qu’il n’en reste qu’un qui est déclaré gagnant.
deviendra-t-il doux comme un agneau (silencieux, ah ah) si on lui passe la Mélodie du Bonheur en boucle ?
Qu’on nous laisse jouer en paix. Ça ne changera rien à la violence du monde.